Sic ad hoc n°06 - NormanDoc'

Sic ad hoc n°06

Mai - Juin - Juillet - Août 2022 : Sélection de publications en SIC par et pour les professeurs documentalistes réalisée par le groupe de travail DidacSic de l’académie de Normandie.
Les résumés, les extraits sont issus de leur notice d’origine (sauf mention contraire).
© DidacSic 2022 – Contact : frederic.rabat@ac-normandie.fr

, par Frédéric Rabat - Format PDF Enregistrer au format PDF

Mots clés (pour l’ensemble du bulletin)

#communs #réseau social #sciences humaines et sociales #sobriété numérique #éducation à #donnée #humanités numériques #intelligence artificielle #action citoyenne #médiation documentaire #médiation culturelle #bande dessinée #influence #patrimoine #selfie #sociabilité #politique documentaire #lecture #organisation #bibliothèque

Articles

Article

La démocratie des communs

Édouard Jourdain

Extrait (introduction)
Les communs, dans leurs dimensions théorique et pratique, sont aujourd’hui devenus une notion investie de manière plurielle, pragmatique et radicale, pour concevoir des modalités d’organisation alternatives à l’exclusion propriétaire et étatique. Ils s’inscrivent dans une longue histoire mais resurgissent depuis quelques années, non seulement pour se protéger des prédations économiques et politiques, mais aussi comme forces de proposition pour envisager un nouveau rapport aux choses, à la démocratie et à l’environnement, sous l’angle de l’autogouvernement, de l’autogestion, de la coopération et du partage. Les communs, en tant qu’institutions, se focalisent moins sur les ressources que sur les modalités de gouvernement et de production des règles.

Citer l’article
JOURDAIN Édouard, « La démocratie des communs. Introduction », Esprit, 2022/6 (Juin), p. 31-34.
URL : https://www.cairn.info/revue-esprit-2022-6-page-31.htm

Article

Vers une éducation à la sobriété numérique

Sarah Descamps, Gaëtan Temperman et Bruno De Lièvre

Résumé
La transition écologique et la transition numérique ont donné naissance à un nouvel enjeu sociétal : la sobriété numérique. C’est une problématique au croisement des humanités numériques et des sciences de l’environnement, qui consiste à comprendre nos impacts technologiques sur l’environnement et à les modérer. De fait, l’empreinte numérique est aujourd’hui de 4 % et ce pourcentage aura doublé en 2023. L’ambition de cet article est que l’enseignement obligatoire et supérieur s’empare de cette tension pour initier une éducation à la sobriété numérique. Partant du constat que les « natifs du numérique » (digital natives) peuvent être la source d’un changement durable et d’une diffusion des gestes écoresponsables, nous essayerons de conceptualiser cette nouvelle compétence du XXIe siècle, qu’il est possible d’organiser en trois dimensions : la compréhension de l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’identification de solutions numériques pour protéger l’environnement et l’utilisation responsable des technologies.

Citer cet article
Sarah Descamps, Gaëtan Temperman et Bruno De Lièvre, « Vers une éducation à la sobriété numérique », Humanités numériques [En ligne], 5 | 2022, mis en ligne le 01 juin 2022, consulté le 11 juin 2022. URL : http://journals.openedition.org/revuehn/2858 ; DOI : https://doi.org/10.4000/revuehn.2858

Article

Éducation aux données ou enseignement des données : quelles humanités numériques au lycée ?

Béatrice Drot-Delange et Françoise Tort

Résumé
Les données sont au cœur de notre société numérique. Leur importance accrue amène à penser qu’une éducation aux données est indispensable. Celle-ci peut être considérée comme un des piliers d’une éducation aux humanités numériques. Les programmes d’enseignement des sciences numériques et technologie (SNT) en classe de seconde générale et technologique en France prescrivent un enseignement des données. Nous cherchons à savoir de quelle manière il contribue à cette éducation aux données. Nous menons une analyse du programme et des manuels scolaires de SNT à l’aune d’une modélisation des attendus de l’éducation aux données proposée par des didacticiens de l’informatique. Nos résultats montrent que l’entrée disciplinaire de l’enseignement de SNT a un apport limité à l’éducation aux données, notamment dans ses dimensions analytiques et critiques.

Citer cet article
"Béatrice Drot-Delange et Françoise Tort, « Éducation aux données ou enseignement des données : quelles humanités numériques au lycée ? », Humanités numériques [En ligne], 5 | 2022, mis en ligne le 01 juin 2022, consulté le 11 juin 2022. URL : http://journals.openedition.org/revuehn/2908

Article

Contemporanéité et Intelligence artificielle

Catherine Pascal

Résumé
Avec le développement des dispositifs numériques et de l’Intelligence Artificielle, l’écosystème numérique nous inscrit dans un univers de reconfiguration des possibles où les innovations plurielles peuvent s’appréhender par des prismes différentiels et antagonistes. La variable durabilité nous fait comprendre cela aussi. Notre contribution propose d’aborder la question de la durabilité en innovation numérique et plus particulièrement les formations et expertises concernant les sciences et data et les usages en développement de l’écologie humaine. Les défis éthiques seront questionnés. Les problématiques de data, en contexte de crise sanitaire exigent de nous une prise de responsabilités multiples. Ces nouvelles formes de phénoménalités en connaissances, en cultures, en expertises et en engagements sont des processus entendus ici comme formes de construction d’une réalité hybride qui engagent formateurs et étudiants face aux dispositifs numériques. Alors que la littératie souvent idéologique et technicienne sur le développement durable n’aborde pas souvent les usages innovants de L’Intelligence Artificielle, nous développerons ici un angle d’évolution en co-construction créatif et singulier, en prenant en compte par exemple les écarts ou risques possibles entre le droit à la science (écologie humaine incluse avec discussion sur une modernité autre envisagée) et le droit à la connaissance, sous questionnements validés par les pairs, ceci dans un contexte où les big, small et open data sont prégnantes, par exemple en tourisme avec les data et la gouvernance orchestrée par l’OCDE.

Citer cet article
Catherine Pascal, « Contemporanéité et Intelligence artificielle », Communication, technologies et développement [En ligne], 11 | 2022, mis en ligne le 15 février 2022, consulté le 04 septembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/ctd/6803

Article

Métamorphoses de l’action citoyenne avec les réseaux numériques

Abderrahmane Amsidder, Farid Toumi et Fathallah Daghmi

Résumé
Les contributions de ce numéro mettent en perspective les acquis méthodologiques et conceptuels de la recherche sur les mouvements sociaux et le changement. Ce numéro s’attarde également sur les écueils et les limites de la recherche scientifique en SHS vis-à-vis d’un tel genre de phénomènes. Les recherches développées mettent l’approche empirique au cœur de leur réflexion et mettent en perspective les spécificités de chaque terrain de recherche tout en s’appuyant sur un socle d’acquis théorique qui permettent de construire une réflexion globale autour de l’engagement sur le numérique.

Citer cet article
Abderrahmane Amsidder, Farid Toumi et Fathallah Daghmi, "Métamorphoses de l’action citoyenne avec les réseaux numériques", REFSICOM [en ligne], 11 | 2022, mis en ligne le 28 février 2022, consulté le mardi 05 avril 2022. URL : http://www.refsicom.org/1037

Article

Dialogue entre médiation documentaire et médiation culturelle : place de la culture dans les pratiques professionnelles

Isabelle Fabre

Résumé
En France, alors que le monde de la culture a vécu une crise sans précédent du fait de la fermeture de tous les lieux culturels, la culture n’a jamais été autant sollicitée et les objets culturels aussi partagés que durant ce temps de quarantaine. À partir de témoignages de professeurs-documentalistes de l’enseignement agricole, nous avons questionné la frontière entre médiation documentaire et médiation culturelle, en faisant dialoguer pratiques personnelles et pratiques professionnelles pour penser l’après. La documentation comme processus dynamique mêle ces deux médiations dans une visée méliorative et transformative, qui offre des supports réflexifs à une émancipation capable d’intégrer plus avant la culture.

Citer cet article
FABRE Isabelle, « Dialogue entre médiation documentaire et médiation culturelle : place de la culture dans les pratiques professionnelles », Études de communication, 2021/2 (n° 57), p. 57-74. DOI : 10.4000/edc.13060. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-de-communication-2021-2-page-57.htm

Article

Le nouvel âge d’or de la bande dessinée

Pierre Lungheretti

Résumé
Le développement artistique et économique que connaît la bande dessinée ces dernières années est l’un des phénomènes les plus frappants du paysage culturel de notre époque. Il s’explique en grande partie par la maturation artistique de la discipline qui a donné lieu à une véritable reconnaissance par la société et à une diversification considérable de son lectorat. Les festivals se multiplient, tout comme les signaux d’une légitimation académique et institutionnelle tels que l’élection de la dessinatrice Catherine Meurisse à l’Académie des Beaux-arts en 2020. Cette évolution se constate à l’échelle mondiale, où la France, l’un des pays d’élection du 9e art, joue un rôle moteur.

LUNGHERETTI Pierre, « Le nouvel âge d’or de la bande dessinée », L’ENA hors les murs, 2022/2 (N° 512), p. 64-67. URL : https://www.cairn.info/revue-l-ena-hors-les-murs-2022-2-page-64.htm

Article

« Éducation à » et « Questions socialement vives » : éduquer en contexte d’anthropocène

Jean-Marc Lange, Angela Barthes

Résumé
Depuis les années 1970 a émergé un ensemble hétérogène d’éducations non disciplinaires telles que l’éducation à la santé, à l’environnement, au développement durable, à la citoyenneté… Qualifiées institutionnellement d’éducations transversales, elles ont pris depuis 2013 la forme de parcours éducatifs. L’idée d’« éducation » pose la question du sujet, pris dans sa globalité affective, éthique, politique et cognitive, et celle de sa finalité émancipatrice. Le suffixe « à » masque le plus souvent le projet d’un « pour » des institutions internationales. Interroger les « éducations à… », conduit à penser le rapport aux savoirs, leur légitimité, et à questionner les disciplines scolaires et leurs didactiques. Ces interrogations croisent alors le courant des « Questions socialement vives ». L’article envisage successivement l’émergence de ces deux champs et leurs caractéristiques spécifiques en vue de les opposer, puis leurs convergences et les possibilités de dépasser leurs oppositions.

Citer cet article
LANGE Jean-Marc, BARTHES Angela, « « Éducation à » et « Questions socialement vives » : éduquer en contexte d’anthropocène », Carrefours de l’éducation, 2021/2 (n° 52), p. 133-147. DOI : 10.3917/cdle.052.0125. URL : https://www.cairn.info/revue-carrefours-de-l-education-2021-2-page-133.htm

Article

Les longs formats dans la presse. Présentation

Textes réunis par Valérie Jeanne-Perrier, Violaine Sauty, Oriane Deseilligny

Extrait
À rebours des injonctions médiatiques de rapidité et de concision dans un contexte d’infobésité, force est de constater que le long format se porte bien dans la presse papier comme dans les médias en ligne. Alors que les temps de lecture surplombent systématiquement les articles numériques du quotidien Le Monde, le lectorat contemporain qu’on dit pressé, peu enclin à lire long, est pourtant en recherche d’une information de qualité qui saurait prendre le temps, à la fois dans le travail d’enquête et dans l’écriture. C’est précisément dans cette optique que La Croix propose depuis l’automne 2019 son magazine L’Hebdo, avec comme credo : « Rencontrer / Explorer / S’inspirer / Ralentir ».

Citer cet article
Valérie Jeanne-Perrier, Violaine Sauty, Oriane Deseilligny. Les longs formats dans la presse. Présentation. Komodo 21, 2022, n°16. URL : http://komodo21.fr/category/les-longs-formats-dans-la-presse/

Article

Pour une approche communicationnelle de l’influence

Camille Alloing, Benoit Cordelier, Stéphanie Yates

Extrait
L’influence comme objet de recherche en sciences sociales, et en communication en particulier (Mucchielli 2009), mobilise de nombreuses définitions et approches, mettant en leur centre aussi bien les médias (Maigret 2015) que les interactions sociales (Katz et Lazarsfeld 1955). En première lecture, l’influence est un ensemble de « processus ordinaires par lesquels un individu ou un groupe parvient à faire accepter des manières de faire, de ressentir et de penser qui font normes et qui agissent sur les attitudes et les comportements d’autres individus et groupes » (Bernard 2015 : 47).

Citer cet article
ALLOING Camille, CORDELIER Benoit, YATES Stéphanie, « Pour une approche communicationnelle de l’influence », Communication & Organisation, 2021/2 (n° 60), p. 11-20. DOI : 10.4000/communicationorganisation.10385. URL : https://www.cairn.info/revue-communication-et-organisation-2021-2-page-11.htm

Article

Les pratiques info-communicationnelles au cœur du patrimoine culturel immatériel

Jessica de Bideran, Julie Deramond, Patrick Fraysse

Résumé
Les chercheurs en sciences de l’information et de la communication étudient de longue date le processus social par lequel des objets changent de statut pour acquérir celui de patrimoine. Envisagé depuis le présent, dans une forme de filiation inversée, le patrimoine est étudié parce qu’il nous renseigne sur les rapports que nous entretenons avec notre passé. Or, l’inclusion de l’immatériel dans le domaine patrimonial impose un bouleversement de ce modèle-type : la transmission de savoir-faire, rituels et coutumes implique en effet une continuité intergénérationnelle qui précède la production de savoirs institutionnalisés. En suivant les acteurs et les écritures médiatiques qui participent à cette transformation de l’immatériel en patrimoine, les textes réunis ici portent un regard singulier sur cette nouvelle catégorie d’objets et soulignent combien les pratiques info-communicationnelles sont au cœur de cette reconnaissance.

Citer cet article
DE BIDERAN Jessica, DERAMOND Julie, FRAYSSE Patrick, « Les pratiques info-communicationnelles au cœur du patrimoine culturel immatériel », Communication & langages, 2022/1 (N° 211), p. 21-30. DOI : 10.3917/comla1.211.0021. URL : https://www.cairn.info/revue-communication-et-langages-2022-1-page-21.htm

Article

L’image gestuelle. Selfie, théorie de la photographie et sociabilité kinesthésique

Paul Frosh

Résumé
Au cours des dernières années, le selfie est devenu une pratique culturelle quotidienne et un genre photographique d’une popularité extraordinaire – accompagné, peut-être inévitablement, par des controverses et une certaine hostilité du public. Dans le même temps, le selfie est devenu un nouvel objet d’intérêt scientifique. Et pourtant, peu de travaux ont théorisé l’esthétique du selfie. Cet article cherche à combler cette lacune. Reconfigurant trois concepts de la théorie de la photographie traditionnelle – l’indexicalité, la composition et le reflet – l’article soutient que le selfie est une image gestuelle qui transforme la représentation figurative quotidienne en un instrument de sociabilité médiatisée et incarnée. Les selfies intègrent ostensiblement les images fixes dans un circuit techno-culturel d’énergie sociale corporelle : ce circuit relie les corps des utilisateurs et leur mobilité macro-spatiale, à travers des lieux réels, et les mouvements micro-corporels des mains et des yeux qu’ils utilisent pour activer des interfaces numériques.

Citer cet article
FROSH Paul, « L’image gestuelle. Selfie, théorie de la photographie et sociabilité kinesthésique », Le Temps des médias, 2022/1 (n° 38), p. 108-125. DOI : 10.3917/tdm.038.0108. URL : https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2022-1-page-108.htm

Article

Collections en dialogue : la politique documentaire aujourd’hui : éditorial

Sabrina GRANGER

Extrait
Si la politique documentaire découle idéalement d’une réflexion collective fondée sur des outils et des méthodes, elle appelle aussi un élargissement des types de partenariats mis en œuvre par les bibliothèques, ainsi qu’une évolution des compétences mobilisées par les professionnels de tous horizons, ainsi que l’illustrent les contributions de ce numéro. Quelle place accorder aux collections atypiques ? Comment analyser des collections et faire vivre au quotidien une politique documentaire ? Quels sont les impacts de la science ouverte sur l’activité de constitution des collections des BU ? Et plus généralement, comment définir des critères de qualité d’un fonds à l’heure de la standardisation engendrée par les bouquets de revues ?

Référence bibliographique
Sabrina GRANGER, «  Collections en dialogue : la politique documentaire aujourd’hui : éditorial  », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2022-1.
En ligne : https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2022-00-0000-001

Ouvrages

Ouvrage

Qu’est-ce que lire ?

Paul Mathias, Vrin, « Chemins philosophiques », 132 p.

Présentation
Lire est l’affaire de tous. Naturel en apparence, le geste n’en est pas moins complexe et même, souvent, difficile. Aussi faut-il s’y affairer et, avant tout, apprendre – à déchiffrer, à assimiler, à interpréter, à poursuivre les textes de ses propres pensées et actions.
Très vite en effet le naturel se fait ouvrier et, avec l’effort, viennent les risques et les échecs en même temps que les succès de la glose. Savons-nous vraiment lire ? Serait-ce donc que nos interprétations ont toutes quelque valeur de connaissance ou d’action ? Et donc qu’elles se vaudraient ? Chose bien incertaine. Et que faisons-nous d’ailleurs, dorénavant, sur les réseaux qui nous inondent de mots et d’images ? Lisons-nous encore ? Il faudrait donc que le geste de tenir un livre et de fixer un écran soient les mêmes, ce à quoi personne ne s’accorde. Lire est donc bien l’affaire de tous, mais requiert aussi la plus stricte attention de chacun.

Sur le site de l’éditeur
Vrin. Qu’est-ce que lire ? Paul Mathias. URL : https://www.vrin.fr/livre/9782711630486/quest-ce-que-lire

Ouvrage

Évaluer la communication des organisations. 7 concepts et leurs mesures

Camille Alloing, coordinateur

Présentation
Comme toutes les activités stratégiques, la communication nécessite d’être évaluée. S’il est possible de se fixer des objectifs pour guider les actions, il est complexe de mesurer réellement leurs effets. Les mesures existantes posent problème, car elles varient en fonction des besoins, des contextes ou encore des outils utilisés. S’il n’y a pas de recette miracle, il existe cependant des questionnements pertinents et des méthodes éprouvées afin d’accompagner au mieux les praticiens actuels et futurs dans l’évaluation de leurs pratiques.
L’ouvrage « Évaluer la communication des organisations » est destiné aux praticiens, aux étudiants et à leurs enseignants. Il a pour visée de les guider dans l’évaluation de stratégies de communication.
Pour cela, cet ouvrage court, didactique, et fondé sur les dernières avancées de la recherche, est construit autour de sept concepts fonda– mentaux. Chacun des concepts fait l’objet d’un chapitre long rédigé par un universitaire et d’un chapitre court, rédigé par un praticien, abordant leurs aspects numériques.
Évaluer la communication des organisations participe ainsi à la formation de professionnels réflexifs, aptes à s’adapter aux contextes pour évaluer les stratégies qu’ils déploient.

Références
Camille Alloing, coordinateur. Évaluer la communication des organisations. 7 concepts et leurs mesures. Presses universitaires de Grenoble.
https://www.sfsic.org/publication/evaluer-la-communication-des-organisations-7-concepts-et-leurs-mesures/#:~:text=et%20leurs%20mesures-,%C3%89valuer%20la%20communication%20des%20organisations.%207%20concepts%20et%20leurs%20mesures,Mis%20en%20ligne%20le%2021%20mai%202022,-Th%C3%A9matiques

Ouvrage

Écologies du smartphone : sur les traces de l’extraction et au-delà

Laurence Allard, Alexandre Monnin, Nicolas Nova , coordinateurs

Argumentaire
Le numérique est le plus souvent présenté sous un jour immatériel et cependant son empreinte écologique est de plus en plus prégnante. La fabrication et les usages du smartphone, qui matérialise les pratiques digitales pour le plus grand nombre, s’avèrent à la fois énergivores et impactant au plan environnemental et plus encore supposent l’exploitation d’enfants et de travailleurs pauvres pour l’extraction minière de terres rares, métaux et minerai le composant. A moyen terme, le smartphone dont la 5e génération s’impose aujourd’hui, semble destiné à devenir une « technologie zombie » (José Halloy) et peu durable. Géo-physiciens, artistes, philosophes, designers, sociologues, architectes et juristes partagent leurs savoirs et pratiques afin de fournir un ouvrage en français qui propose : (1) une vision d’ensemble de ses problématiques et tensions, (2) sur la base d’un ensemble de travaux théoriques, d’enquêtes ou de production artistiques/de design. Le tout avec un positionnement mélioriste qui cherche à dépasser un positivisme technologique béat et un pessimisme techno-critique simpliste.

L’ouvrage présente à travers des approches multidisciplinaires (sociologie, géo-physique, design, philosophie, architecture) les facettes plurielles du problème écologique posé par le smartphone.

Citer cet article
Laurence Allard, Alexandre Monnin, Nicolas Nova , coordinateurs. Écologies du smartphone : sur les traces de l’extraction et au-delà. Éditions du Bord de l’Eau
URL : https://www.sfsic.org/publication/ecologies-du-smartphone/#:~:text=Introduction%C2%A0%3A%C2%A0-,%C3%89cologies%20du%20smartphone%C2%A0%3A%20sur%20les%20traces%20de%20l%E2%80%99extraction%20et%20au%20del%C3%A0%C2%A0par%20Laurence%20Allard%2C%20Alexandre%20Monnin%2C%20Nicolas%20Nova.,